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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 21:18
Budget principal :
 
Nous avons exprimé à plusieurs reprises notre scepticisme sur le projet confus de Triskalia mélangeant de manière peu réaliste, les jeunes, les bagadou et les résidents de l’habitat partagé. Le contribuables ont déjà financé deux fois des salles de répétition musicale (21000 euros au complexe sportif de Plouha et plus d’un million pour la salle Startijin de Pommerit). L'accueil des jeunes au club house de tennis donne pleine satisfaction comme vous l’écrivez vous-même dans le bulletin municipal. Le vrai courage serait de ne pas entrer dans la surenchère et de rappeler ces réalités que tous les Plouhatins peuvent comprendre. 
Le montant des travaux atteint maintenant 876000 euros outre 11 000 déjà réalisés soit 887 000 euros (sans compter les travaux en régie annoncés nombreux...) 
 
Nous sommes également réservés à l’égard du projet d’acquisition des bâtiments de la Poste pour y réaliser un atelier relais. Il aurait mieux valu s’intéresser aux locaux commerciaux vacants dans le centre-ville (puisque vous avez décidé par ce projet d’intervenir dans le secteur commercial privé). 
 
2 Budget Lotissement du petit Bourdeau : CONTRE
 
Nous avons vu par des opérations récentes (La Corderie, Le Chêne vert) qu’il est tout à fait possible de développer sur notre commune des projets de lotissement (sans prise en charge de la viabilisation intérieure qui reste à la charge du lotisseur privé) y compris sociaux par des bâtisseurs sociaux (BSB, HLM Côtes d’Armor habitat, avec prise en charge publique de la viabilisation intérieure) sans que la commune le fasse elle-même. 
Laissons aux professionnels le soin de réaliser ces projets immobiliers et concentrons-nous sur le service public municipal. On a tant à faire pour entretenir l’existant qu’il ne faut pas dissiper son attention. 
Nous sommes contre ce projet. Nous sommes pour la vente des terrains du Bourdeau à un lotisseur privé qui prendra à sa charge la viabilisation interne du lotissement.
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14 octobre 2018 7 14 /10 /octobre /2018 14:32
Quid de la prise en charge financière du poste d animateur par la communauté de communes..... ?
(On nous mène en bateau depuis le début sur cette affaire du recrutement) 
 
" Vous envisagez un budget d investissement de 3 282 000 euros en 2018... Ce montant interroge... pouvons-nous nous le permettre compte tenu des faibles marges de manœuvre que nous dégageons? Avons-nous fait les efforts d économies de fonctionnement suffisants pour nous permettre un programme d'investissement aussi élevé sans recourir à la facilité de l'emprunt?
 
Nous sommes très favorables aux projets de sécurisation de la rue de kermaria, à la restauration du porche de kermaria que nous avions lancée, à la valorisation du site de Gwin Zegal que nous avions initiés.
 
Nous regrettons la dénaturation du projet Habitat partagé avec la suppression de la salle commune. Cela perd tout l intérêt du projet qui permettait à des personnes âgées de vivre dans leurs appartements en bénéficiant au besoin, de la présence d un tiers ou d une vie collective... Sans la salle commune, ce sont juste des logements individuels... 
 
Enfin Nous sommes de plus en plus sceptiques en ce qui concerne le projet triscalia qui reste confus même si vous avez recruté un fonctionnaire qui travaille depuis un an sur le sujet... Le coût apparaît quant à lui nettement, et de plus en plus exorbitant : 665 000 euros aujourd'hui... 
 
Ces orientations sont discutables lorsque pour les financer, vous prévoyez la facilité d un emprunt très important de 1 420 000 euros pour des investissements qui vont engendrer de nouvelles dépenses de fonctionnement sans recettes. Combien cet emprunt va t il engendrer en terme d intérêts. De combien notre épargne de fonctionnement, déjà maigre, sera t elle encore diminuée ?
 
Nous savons bien qu avec, d une part, la baisse des dotations d Etat et, d autre part, la supression de la taxe d'habitation, nous ne pourrons compter que sur l épargne de fonctionnement comme seule ressource d investissement maîtrisable. À travers le budget proposé, outre les objectifs de mutualisation, nous ne voyons pas d effort suffisant pour la préserver ou l augmenter...
 
Pour toutes ces raisons nous ne voterons pas le budget proposé."
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8 juillet 2017 6 08 /07 /juillet /2017 18:45
Transfert des pouvoirs de police administrative (assainissement collectif, habitat indigne, gestion d'aire d'accueil des gens du voyage)
 
Nous ne voyons pas l intérêt de garder ce pouvoir de règlementation à l échelon municipal dans la mesure où nous avons transféré les compétences en cause à la communauté de communes qui a tous les services et les agents pour faire les vérifications, établir les règlements et délivrer les titres. Ce que vous proposez n est pas logique.
 

 

Plan local d'urbanisme intercommunal - charte d'établissement du plan

 

 

Favorable à cette procédure tout en notant sur le fond qu on est associés à des communes qui n ont jamais fait de plu et aucune d elles n est confrontée à la particularité de la loi littoral qui est pourtant le principal enjeu pour nous...
 
Cela pose question 
 
 
 
Participations financières aux classes maternelles et élémentaires des Écoles privées 
 
C est 23000 euros en moins pour l école
 
Nous sommes contre cette mesure de pure discrimination
 
Et en plus la différence faite pour les élémentaires n'est pas légale 
 
 
 
Avenant bsb - projet d'Habitat partagé 
 
Évidemment favorable à ce que la société BSB ne soit pas de sa poche, on est pour, mais on est toutefois étonné d apprendre cette modification majeure du projet d habitat partagé. 
 
La suppression de la salle commune change complètement la nature du projet qui devient simplement un ensemble de logements individuels. On aurait dû pouvoir en débattre... 
 
En effet cette modification aurait dû faire l objet d un débat préalable au conseil et d une délibération en bonne et due forme. 
 
Le motif exposé est la réalisation d un projet à triskalia sans aucune autre précision. Pour l instant nous n avons aucun élément sur ce projet qui reste futur et à priori destiné aux jeunes et aux associations. Dès lors, nous ne sommes pas certains que ce projet puisse remplacer de façon adéquate la salle destinée aux personnes âgées. 
 
 
Saisonniers 
 
L an dernier nous avions autorisé le recrutement de :
 
3 agents aux services techniques 
 
9 agents au centre aéré 
 
L encadrement était largement suffisant. 
 
Depuis novembre vous avez recruté 4 titulaires supplémentaires :
 
1 agent d animation dont vous avez dit qu il sera financé par la communauté de communes (on est toujours en attente de la convention pour ce financement intercommunal...)
 
3 agents aux services espaces verts justement 
 
Aujourd'hui vous proposez malgré ces renforts nouveaux de recruter plus de saisonniers :
 
12 au centre aéré alors qu il n y a d après le directeur pas plus d inscription que l an dernier pour l instant 
 
4 aux services techniques 
 
Cela manque de logique 
 
Nous sommes favorables à recruter déduction faite des recrutements de titulaires de :
 
8 agents au centre aéré
 
aucun aux services techniques étant noté que la gestion du planning des vacances des agents et notamment des nouveaux doit permettre leur présence pendant les périodes où ils sont particulièrement indispensables. 
 
(défaut de maîtrise des dépenses de fonctionnement). 
 
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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 20:22
Le maire et la conseillère départementale en direct du Repas des Anciens !

Le maire et la conseillère départementale en direct du Repas des Anciens !

Une bonne ambiance au repas des anciens qui a accueilli plus de 300 personnes.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 12:29

 

Le Pôle de santé : « Ca ne coutera rien au contribuable puisque l'emprunt sera remboursé par les loyers » avait déclaré inlassablement le maire sans pour autant jamais présenter de chiffres.

Après enquête nous avons vérifié :


I – DEPENSES

Pour réaliser l'acquisition du bâtiment existant et la construction du bâtiment neuf, la commune souscrit deux emprunts sur vingt ans :

- un emprunt de 900 000 euros (déjà souscrit) qui produit une annuité de 90 500 euros
- un emprunt de 750 000 euros (en cours) qui produira une annuité de 75 000 euros environs

Total de l'annuité 165 500 euros de dépense par an.



II - RECETTES

Après analyse des plans on relève une surface intérieur des locaux de 720 m²

Le maire a précisé à de nombreuses reprises que les parties communes ne seront pas louées.

Surface total locative :

Bâtiment existant : 250 m² (sachant que la mairie évoque plutôt une surface de 150² pour les médecins et 60 m² pour le cabinet dentaire)
Bâtiment neuf : 370 m²
Total : 620 m²

Le Maire a précisé que le loyer sera de 10 eur/m²

Donc si tout est loué cela fait :

620 m² x 10 euros = 6 200 euros par mois x 12 mois = 74 400 euros de recette par an.



III - EQUILIBRE

Pendant les vingt ans (2013-2033) du remboursement d'emprunt il manque tous les ans :

Dépenses : 165 500 euros
Recettes : 74 400 euros
--------------------------------
Manque : 91 100 euros chaque année

Soit sur vingt ans (91 100 x 20 =) 1 822 000 euros qui proviendront du budget principal (= du contribuable)


En 2033, une fois remboursé l'emprunt, le budget du Pôle médical aura donc emprunté 1 822 000 euros au contribuable. Il faut maintenant calculer quand le contribuable sera rembouré par les loyers pour l'avance qu'il a consentie.

Le contribuable ne sera remboursé qu'au bout de (1 822 000 : 74 400 euros =) 24 ans et demi supplémentaires (2033-2058).



CONCLUSION

«  Ca ne coutera rien au contribuable puisque l'emprunt sera remboursé par les loyers » persiste à déclarer le maire.

Cela n'est vrai qu'à partir de l'année 2059 qui sera la première année de bénéfice...

Mais c'est sans compter la dégradation naturelle du bâtiment et en envisageant l'hypothèse d'une location optimale des locaux, pendant 45 ans...

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 18:04

Lors du conseil municipal du 19 septembre dernier nous avons voté contre l'indemnité de 54600 euros des entreprises suite au retrait du 2e marché (illégal) du pôle médical.

Cette indemnité estexcessive compte tenu des résultats de la commission des 13 et 19 septembre qui a réattribué les travaux restants à la même entreprise pour un montant de 109 079 euros HT (soit plus que ce qu'il lui restait à exécuter !). Le préjudice du retrait n'était donc plus aussi important.

Il fallait évidemment attendre le résultat de la commission de ré-attribution du marché avant de signer la transaction pour estimer au mieux le préjudice réel
. Le Maire avait d'ailleurs acquiescé mais en précisant que malheureusement « on n'a pas le droit » de procéder ainsi : « on n'a pas pu faire autrement ».

Nous avons, depuis, mené l'enquête pour savoir ce qui contraignait la commune à signer avec les entreprises une transaction, nécessairement avant la commission des 13-19 septembre. On m'a
répondu que ce serait le Préfet qui aurait souhaité une signature rapide de la transaction, avant la ré-attribution du marché. Mais en absence de courrier pour en attester, j'ai alors demandé la copie de la transaction...


Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que la transaction avait été signée le 19 octobre soit un mois après l'attribution du marché contrairement à tout ce qu'on nous a raconté et contrairement à ce qu'aurait demandé le Préfet, d'après le Maire.... ! Quoi qu'il en soit, l'indemnisation du préjudice du retrait est restée strictement la même : 54 600 euros.


J'en conclus donc – qu'outre le fait qu'on nous mène complètement en bateau... – la municipalité ne s'est même pas donnée la peine de renégocier l'indemnité auprès de l'entreprise dont le préjudice était moindre puisqu'elle s'est vue réattribuer le marché avant la signature de la transaction. Cela fait une nouvelle fois la preuve de la légèreté avec laquelle est gérée l'argent des Plouhatins.

Eric Duval Conseiller municipal

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 09:45

1 - Première opération à effectuer : une subvention de 54 600 euros du budget principal vers le budget annexe du pôle médical.

"Le montant de cette indemnité nous paraît excessif compte tenu des résultats de la commission d'appels d'offre du 19 septembre dernier qui a attribué les travaux restant à effectuer.

En effet, la société Foisnet s'y voit réattribuer 4 lots pour un montant total de 109 079 euros HT soit plus que ce qui lui restait à exécuter. Ainsi l'indemnité de « manque à gagner pour chantier non terminé » de 14 600 euros estimé par cette entreprise avant la commission d'achats doit-elle être revue puisque le préjudice a diminué entre temps.

Il aurait été certainement plus opportun d'attendre le résultat de la commission des achats publics pour signer la transaction".


2 - Deuxième opération : jeux d'écriture au budget annexe du pôle de santé pour payer les 54 600 euros d'indemnité et les 745 000 euros correspondant au paiement des travaux déjà effectués

"La commission des achats publics du 19 septembre dernier a réattribué le même marché du pôle médical pour la 3e fois !

Calcul fait depuis le début, vos erreurs multiples et les deux retraits de marché qui en ont découlé, coûtent 227 459 euros de plus aux Plouhatins. Détail :

Montant du 1er marché attribué comprenant maîtrise d'oeuvre et travaux : 956 465 euros TTC. Voilà ce que la commune aurait dû payer.

Dépenses réalisées :
- 17 850 eur. TTC : montant de l'indemnité transactionnelle de l'architecte à la suite du retrait du 1er marché
- 42 361 eur. TTC : montant de l'indemnité transactionnelle de l'architecte à la suite du retrait du 2e marché

- 54 600 eur. TTC : montant de l'indemnité transactionnelle des entreprises à la suite du retrait du 2e marché
- 745 000 eur. TTC : paiement des travaux partiellement réalisés à la suite du retrait du 2e marché
- 324 113 eur. TTC : montant du 3e marché attribué le 19 septembre 2013 pour terminer les travaux

Total : 1 183 924 eur. TTC. C'est ce que la commune va ou a déjà payé !

 

Surcoût par rapport au premier marché (1 183 924 - 956 465) : 227 459 euros.

Il faudrait peut-être faire preuve d'un peu plus de rigueur et de compétence dans la gestion municipale pour éviter de gaspiller de l'argent public comme ça..."

Le maire a alors répondu que ce n'est pas financé par le contribuable puisque les opérations sont retracées sur un budget annexe et que l'ensemble sera financé par les loyers qui seront perçus.

En réponse nous avons fait observer que la délibération ici proposée indique d'emblée le contraire puisque l'indemnité de 54 600 euros fait l'objet d'une subvention venant du budget principal (donc du contribuable).

D'autre part, nous avons regretté de ne toujours pas avoir une présentation, graphique à l'appui, du financement du pôle de santé. En effet, d'après nos premiers calculs, si la totalité du pôle de santé est louée (soit 560 m² sur 746m² pour le nouveau bâtiment puisque les 186 m² de parties communes ne sont pas louées + les ???m² de parties loués du bâtiment d'origine), cela génèrerait une recette annuelle de 90 000 euros environ, ce qui viendrait compenser la charge annuelle du 1er emprunt (de 900 000 euros) de 95 000 euros (40 000 en intérêts + 45 000 eurs. de remboursement en capital).

Mais pour terminer le pôle de santé la commune doit souscrire une 2e emprunt prévu pour 750 000 euros environ susceptible de générer une charge annuelle prévisible de 71 300 euros environ, non couverte par les recettes du budget annexe.

90 000 euros de recettes, 166 300 de dépenses, a priori, le budget du pôle de santé n'est donc pas équilibré par les loyers
.


Le maire a alors précisé qu'effectivement pendant 17 ans, le budget annexe recevra une subvention de 70 000 euros environ provenant du budget principal.

C'est donc bien le contribuable qui paie. 


campagne 2011 002

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 14:21

A la suite du second retrait du marché de travaux de la maison médicale (à la demande du Préfet pour cause d'illégalité), il est nécessaire de rémunérer les travaux qui ont quand même été effectués par les entreprises et d'indemniser le préjudice dû à la perte du chantier par les entreprises entre les mains desquelles il est donc retiré :

L'ensemble se décompose ainsi :

Travaux réalisés : 744 982 eur. TTC
- 378 604 eur. TTC pour l'entreprise DASSE
- 366 377 eur. TTC pour l'entreprise FOISNET 

 

Indemnisation liée au retrait du marché : 54 565 eur. TTC
- frais liés au retrait du marché (étude, organisation du chantier) : 9 962 eur. TTC pour DASSE, 10 166 eur. TTC pour FOISNET
- Intérêts pour non-paiement des accomptes : 5 407 eur. pour DASSE, 6 830 eur. pour FOISNET

- manque à à gagner pour chantier non terminé : 7600 eur. pour DASSE, 14 600 eur. pour FOISNET

Monsieur Jean-Pierre LE CALVEZ a souligné qu'avec le retrait du marché du fait des erreurs et illégalités une nouvelle fois commises par le maire, la commune perd encore 54 565 euros pour rien.

6 août 2010 (1)

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 22:52

 

1 – Demande du Préfet de retrait du marché de travaux et du marché de maîtrise d'oeuvre

Le marché de maîtrise d'oeuvre avait déjà donné lieu à une première demande de retrait de la part du Préfet. Le marché avait été retiré le 20 juillet 2012. Cela aurait dû vous amener à une gestion plus responsable. Résolument telle n'est pas votre manière de faire...

En effet, concernant le marché de travaux, il n'était absolument pas normal de commencer les travaux avant la validation du Préfet. C'est contraire à toute gestion saine des deniers publics.

Et de fait, dans un courrier du 12 avril 2013, le Préfet demande également une nouvelle fois le retrait du marché. Les remarques sont édifiantes ! Je vais en donner un extrait pour informer les collègues du conseil municipal qui à mon avis ne sont au courant de rien.

avis contrôle de légalité marché pôle médical 12 avri

Le Préfet souligne dans ce courrier, l'illégalité du marché de travaux réalisé « afin de pouvoir attribuer le marché à l'entreprise Dassé, précédemment retenue, seule et unique candidat à avoir pu présenter une offre pour cette consultation faite « sur mesure ». Cette manoeuvre relève du détournement de procédure et pourrait être qualifiée de délit de favoritisme, tel que défini par l'article L432-14 du code pénal. Les principes d'égal accès à la commande publique, de transparence des procédures et de bonne gestion des deniers publics (…) n'ont pas été respectés ». Les mots sont durs : « consultation sur mesure », « manoeuvre », « détournement de procédure », « délit de favoritisme »...


Une fois cet avis du 12 avril reçu, il paraissait évident de suspendre l'exécution des travaux jusqu'à ce que la difficulté soit levée. La gravité des griefs soulevés nécessitait une attitude plus humble et plus responsable. De plus, ce courrier étant transmis en copie au Directeur départemental des finances publiques, qui peut refuser d'effectuer le paiement de l'entreprise, il fallait être d'autant plus prudent ! Mais les travaux ont continué comme si de rien était ! Au dernier Conseil, vous avez eu le culot d'attester que malgré l'avis du Préfet, les travaux continuaient alors même que ce conseil municipal du 26 juin était postérieur au second avis du 13 juin... Je remarque également que le cachet de réception de ce second avis ne figure étonnamment pas sur ce courrier... Doit-on voir dans tout cela une nouvelle preuve de la volonté de favoriser ladite entreprise... ?

Car en effet, dans un second courrier du 13 juin 2013 (toujours en copie au directeur départemental des finances publiques...), à la suite des éléments de réponse apportés par le Maire le 31 mai, le Préfet maintient ses griefs et en ajoute même : absence « d'avis d'appel public à la concurrence », « aucune analyse des offres », publicité pendant des périodes creuses, « mise en concurrence insuffisante », « avantage par rapport à d'autres candidats », échec de la mise en concurrence, marché « conçu en fonction de la demande particulière d'entreprises », « octroi d'un avantage injustifié à une entreprise », « détournement de procédure », « atteinte aux principes fondamentaux de la commande publique (…) [à] la liberté d'accès à la commande publique, l'égalité de traitement des candidats et la transparence des procédures »...

avis contrôle de légalité marché pôle médical 13 juin

Ainsi, le Préfet a-t-il estimé que les éléments de réponse transmis ne faisaient que renforcer son analyse concluant à l'illégalité du marché et vous demande de procéder au « retrait des marchés de maîtrise d'oeuvre et de travaux ». Il ne s'agit donc pas de l'annulation d'un marché mais de deux !

Comment avez-vous pour nous affirmer postérieurement à ce second avis que les travaux continuaient !?

Vous nous dites pudiquement dans la note de synthèse qu'aujourd'hui le Préfet a donc maintenu sa demande de retrait du marché au motif d'une « sécurisation du projet ». Justement, nous n'avons pas arrêté de dénoncer depuis longtemps (et au moment du vote du budget encore), le manque de sécurisation du projet à tous les niveaux...


2 – Article dans la presse : un bel exercice de communication...


Dans communiqué de presse publié le 17 juillet dernier titré de manière trompeuse, « Une issue favorable pour le pôle médical »..., le maire déclare à propos de l'exigence de retrait du marché imposée par le Préfet : « Il ne restait pas beaucoup d'alternative pour éviter les recours. C'est une très bonne proposition ».

N'importe quoi !

On vient de reprendre les deux courriers adressés par le Préfet au Maire. Où voit-on une « très bonne proposition » ?

Ce n'était pas une « proposition » du Préfet mais une obligation impérieuse qu'il nous fait de retirer les marchés. Le marchés vont être retirés. Le Préfet a obtenu 100% de ce qu'il demandait initialement. Le titre de l'article est donc une parfaite désinformation. En français, les mots ont un sens ! C'est absolument indigne de tromper les plouhatins de la sorte.

Le courrier du 13 juin dernier montre bien au contraire que le Préfet n'a pu que renforcer ses positions au regard des éléments de réponses fournis...


3 – Autorisation du Maire à signer une transaction avec les entreprises


Quoi qu'il en soit nous revoilà donc à la case départ, à la recherche d'un nouveau fondement juridique pour rémunérer la prestation de l'entrepreneur au moyen d'une transaction. Toutefois, il y a une différence de taille par rapport au retrait du marché de maîtrise d'oeuvre. J'espère que cela n'échappera pas à nos collègues de la majorité, qui à mon avis découvrent tout :

  • 1ment : On nous explique que « l'entreprise Dassé et éventuellement son sous-traitant peuvent demander » à ce que soit établie une transaction avec la commune. « peuvent demander »... Cela devrait vouloir dire qu'elles ne l'ont donc pas fait ! Du moins est-ce ce que les membres de la majorité et de l'opposition du conseil municipal doivent comprendre comme la population plouhatine... (?). Comme l'illustre une nouvelle fois cette délibération que nous discutons, vous ne bougez généralement que lorsque vous êtes complètement acculé, il est surprenant de voir que vous changez de méthode aujourd'hui... Tout cela est suspect ! Je me demande si les propositions de transactions n'existent pas déjà mais que vous souhaitez que le Conseil municipal et les plouhatins n'en connaissent surtout pas la teneur... ?
  • 2ment : à la différence du retrait du marché de maîtrise d'oeuvre, aucun chiffre n'est donné. Il s'agirait par conséquent de donner un blanc-seing au maire pour signer une transaction dont nous ignorons complètement le montant. Cela est d'autant plus inacceptable lorsqu'on nous explique que cette transaction « ne devrait pas avoir d'incidence financière »... « Ne devrait »... Même le rédacteur de la note explicative de synthèse n'y croit pas... ! Il faudrait vraiment être d'une grande naïveté pour croire cela, dans la mesure où le marché est bien retiré à une entreprise qui n'a pas fini de l'exécuter... Le préjudice est donc évident !

    En effet, c'est bien ce que confirme l'article de presse du 17 juillet dernier – soit dit en passant, d'une habilité toute étrangère à celles des élus de la majorité mais d'une facture identique à la note de synthèse... – article qui précise bien que « le marché en cours va être retiré et de nouveaux appels d'offres vont être lancés pour les lots restant à entreprendre ».

    Donc le marché n'était pas terminé, le préjudice de l'entrepreneur dû au retrait est évident ! Son indemnisation s'ajoutera donc à coup sûr à l'indemnisation des travaux effectués elle-même.


    Une nouvelle fois, vos insuffisances vont nous coûter cher !

Dès que nous aurons entre les mains une proposition de transaction en bonne et due forme sur laquelle le montant de l'indemnisation sera clairement spécifié, alors là oui, nous pourrons nous prononcer dessus.

En attendant
, il est par conséquent inacceptable d'autoriser le maire à signer une ou deux transactions qui ne sont pas encore demandées aujourd'hui par les entreprises et dont on ne connaît nullement le montant. J'exorte mes collègues de la majorité à ne pas se rendre complice d'une telle manoeuvre à l'égard de nos concitoyens et comme nous de ne pas prendre par au vote.

4 – Retard dans les travaux


Vous annoncez enfin que les travaux vont prendre du retard. Quand pensez-vous réunir la commission d'appels d'offres ? Attendrez-vous l'avis du Préfet avant de commencer les travaux... ? "

 

ED

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 21:57

A la suite de la révélation de l'avis du Préfet du 14 avril 2013, demandant le retrait du marché de construction du pôle médical d'un montant de 869 000 euros, une nouvelle fois irrégulier, j'avais publié un communiqué de presse demandant une réunion publique :  

Pôle médical de Plouha : une réunion publique s'impose 


En effet, les travaux continuent comme si de rien était ! Cette méthode dangereuse peut coûter très cher aux contribuables. Je ne comprends pas pourquoi le maire n'a pas attendu l'avis du Préfet pour commencer les travaux. Aujourd'hui, il serait raisonnable de les suspendre jusqu'à ce que cette difficulté soit levée.


Quoi qu'il en soit, compte tenu de la gravité de l'affaire et des éventuelles conséquences financières, le sujet est trop grave pour que le maire et la municipalité (mais cette dernière est-elle au courant de quelque chose ?) dispense les contribuables plouhatins d'une réunion publique.

Le maire n'a jusqu'ici apporté aucune réaction.

A cette interpellation lors de la séance du conseil municipal, en l'absence du maire, le 1er adjoint a répondu de manière lapidère qu'il y aura une réunion publique (mais quand ?) et que les travaux continuent.

Pourquoi ne pas suspendre les travaux jusqu'à ce que les difficultés soient levées ?

Une nouvelle fois, l'impossibilité d'argumenter sur le fond, tout autant que le mutisme des membres de la majorité montre que personne n'est au courant de rien et que tout à été fait par le maire lui-même. J'ai d'ailleurs interrogé certains conseillers de la majorité qui m'ont confirmé avoir tout appris dans la presse !

Fustigeant cette manière de faire qui n'est pas la mienne car elle fait courrir trop de risques à la commune, j'ai critiqué cette attitude : faire la course en construisant coûte que coûte pour mettre les services de la légalité devant le fait accompli, c'est irresponsable !

 

Je comprends très bien l'objectif de présenter aux électeurs le pôle médical pour les élections municipales. Les membres de la majorités ont sursauté dans une réaction particulièrement peu rationnelle, lorsque je leur ai dit cela. Franchement, il n'y avait pas de quoi s'agiter de la sorte : cet objectif est aussi louable que parfaitement légitime !


Ce sursaut de réactivité, aussi épidermique que mal à propos, est vite retombé replongeant les élus de la majorité dans un profond mutisme qui n'a permis de donner aucune justification à la politique ainsi menée en la matière...

Face à cette béance des lactunes des élus (au courant de rien!) et devant les nombreuses questions qui se posent, c'est une nouvelle fois le directeur général des services, encore contraint de tenir le rôle de directeur de cabinet du maire,
(La Presse d'Armor par exemple, a elle-même relevé comme tout premier élément dans son édition du 3 juillet 2013, p.22 "Pôle médical et vestiaires : les derniers chiffres", que le "directeur général des services a activement participé à la présentation des dossiers") qui a dû expliquer les choses :

- le marché est légal
- s'il ne l'était pas, la rémunération du constructeur sera établie sur un autre fondement juridique que le marché lui-même (théorie de l'enrichissement sans cause)
- cela coûtera exactement la même chose à la commune.

Tout ceci est un point de vu politique défendant la manière dont il a été procédé jusqu'ici mais nous sommes très loin de le partager...
Pour s'en convaincre, il suffit tout simplement de prendre connaissance de l'avis du Préfet du 14 avril 2013, suffisamment édifiant.

Je me garderai bien d'évoquer ici les éléments qui laissent penser qu'au contraire le marché n'est pas légal et que toute cette affaire risque bien de coûter beaucoup plus cher que prévu.

En conclusion, agir de la sorte  :
- c'est risquer de mettre le projet de pôle médical en péril
- c'est risque d'engager la responsabilité pénale de la Commune
- c'est méconnaître le fait que la trésorie peut bloquer le paiement de l'entrepreneur des travaux
- c'est mépriser l'argent du contribuable

- c'est mépriser le travail des services (tant de l'Etat que de la commune)

- c'est mépriser la loi démocratique qui est faite pour garantir la transparence des marchés publics et l'égal accès des candidats
- c'est, en somme, mépriser l'Etat de droit au profit de la loi du plus fort...

Et à mon avis, on ne sait qu'une toute petite partie de la réalité...

ED

septembre-2006-007.jpg
 

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